COMPORTEMENT
Le Rougequeue noir a su investir nos milieux urbanisés, on l'observe facilement dans nos villes et villages.
Au caractère plutôt farouche et nerveux, il apprécie les milieux ouverts et les promontoires (piquets, rochers, tas de bois, grillages) pour se poster à l'affût*.
Insectivore, il se nourrit d’insectes, de chenilles, d’araignées, de millepattes, etc.
Il possède un sifflement net et incisif, facilement identifiable. Il se tient souvent droit et hoche sa queue rousse frénétiquement. Son chant est sonore, découpé en plusieurs phrases, dont un son qui s'apparente au bruit du papier que l'on froisse ou au bruit du verre pilé.
Migrateur*, on l'observe dès le mois de février dans notre région.
* voir la page glossaire
NIDIFICATION*
Lié initialement aux milieux rupestres* (rochers), il niche dans des anfractuosités* protégées, dans les lieux artificialisés comme les cours d’écoles, les bâtiments et les habitations.
Son nid est confectionné de divers matériaux végétaux.
RISQUE DE CONFUSION
On pourrait également le confondre avec son cousin, le Rougequeue à front blanc.
Néanmoins, celui-ci ne niche pas sur notre secteur d'études. Il n'est observable qu'en passage de migration.